
Brighelli fait œuvre utile
Une fois n'est pas coutume.
Jean-Paul Brighelli livre le dessous des cartes dans un pseudo scandale sur le premier ministre de la France avec cet article dans le magazine Causeur. Encore une tempête dans un verre d'eau. Encore une prof de math givrée. Une de plus ! Louis Pasteur a écrit que les mathématiques sont une activité desséchante. Comme c'est vrai ! Les mathématiques pures mènent à tout, à condition d'en sortir. Comme la médecine clinique, pour Arthur Conan Doyle et Mikhaïl Boulgakov.
Debut de citation
Haro sur le Bayrou !
Affaire Bétharram: la presse et l'extrême gauche instrumentalisent des violences passées probables dans le collège-lycée pour faire tomber le Premier ministre
Jean-Paul Brighelli -16 février 2025
Haro sur le Bayrou !
Mediapart, qui bien sûr ne roule pas pour l’extrême-gauche déçue de ne pas être aux manettes, sort en toute objectivité une enquête qui tente de mettre en cause François Bayrou dans une affaire de maltraitances supposées. Et les grands médias, qui n’ont apparemment pas d’autres chats à fouetter à un moment où J.D. Vance envoie balader l’Europe en général et l’Ukraine en particulier, brodent à l’infini sur une « affaire » montée de toutes pièces. Alors notre chroniqueur ironise…
Le Figaro vient opportunément de sortir le rapport de l’Inspection Générale issu d’une enquête opérée il y a 25 ans dans l’institution scolaire de Bétharram. Un rapport diligenté par l’Education nationale, alors dirigée par François Bayrou : le ministre, alerté par les rumeurs et par une plainte déposée par un parent d’élève, n’avait pas hésité à lancer les inquisiteurs de l’Education nationale sur cette cité scolaire privée aux méthodes quelque peu archaïques. Est-ce là le réflexe d’un homme qui se sent coupable ?
On ne saurait le lui reprocher, n’en déplaise aux ayatollahs de Mediapart / LFI, qui soulignent, scrogneugneu, que le ministre y avait inscrit certains de ses enfants (et comme il l’a fait remarquer, quel malade mettrait ses gosses dans une institution que l’on soupçonne de crimes sexuels ? Pas même les gens de LFI…), et que son épouse y dispensait des cours de catéchisme — au lieu d’enseigner la vulgate du lambertisme. Haro !
Que dit ce rapport ? « Notre-Dame de Bétharram n’est pas un établissement où les élèves sont brutalisés », affirme l’inspecteur. Il ajoute que « tous ceux » qu’il a entendus, à l’exception d’un, « plus nuancé », vivent leur scolarité « très normalement », « sans subir de châtiment corporel et dans un climat de confiance ».
Alors certes, un surveillant a eu la main un peu leste — ce qui arrivait journellement dans les années 1960, époque lointaine où Bétharram, qui n’est pas exactement à la pointe des pédagogies nouvelles, semble s’être arrêté. So what ? « Selon le représentant des victimes, précise France 3-Régions, cette violence constituait « l’ADN de cet établissement ». C’est pour ça que nos parents, parfois, nous y mettaient ! Pour redresser soi-disant les enfants pas sages ! Le règne du silence, c’était, Bétharram ».
C’était il y a presque trente ans. Alors oui, Bétharram était passé à côté de l’élève au centre acteur de son propre savoir, selon la formule instaurée par la loi Jospin en 1989. Et ses enseignants n’avaient pas été formés dans les IUFM nouvellement créés…
Sauf une, apparemment :
« Le rapport s’intéresse ensuite à une professeur de mathématiques. Il s’agit de Mme G., enseignante qui a témoigné dans ce même article de Mediapart mettant en cause l’actuel Premier ministre, François Bayrou. En juillet 2024, elle s’était aussi exprimée dans Le Point, dénonçant des maltraitances sur les élèves. L’enseignante qui a travaillé dans l’établissement de 1994 à 1996, assure dans ces médias en avoir parlé à l’époque de vive voix à François Bayrou. Le rapport d’inspection évoque justement son cas. Le 6 avril 1996, blessée par un élève sorti en courant d’une salle de cours, elle a demandé à son avocat de porter plainte.
L’inspecteur décrit une professeur qui « connaît de sérieuses difficultés dans ses classes ». Les témoignages de « ses collègues professeurs montrent qu’[elle] est arrivée dans ce collège avec un état d’esprit très négatif. Elle aurait exprimé son intention de « démolir Bétharram » considérant que cet établissement utilise des méthodes d’un autre âge », constate le rapport, avant d’affirmer qu’elle n’a pas été agressée. Il recommande de « trouver une solution afin que Madame G. n’enseigne plus dans cet établissement ». »
Sans doute en est-il allé ainsi, sinon Mme G. n’aurait pas en elle autant de hargne recuite. Sinon elle n’aurait pas tiré les sonnettes de la presse — mais en 2024, on ne s’intéressait pas encore à Bayrou. Il a fallu que le Béarnais devienne Premier ministre, en lieu et place de Mélenchon, pour qu’un média (part) ramasse sa rengaine dans le caniveau.
Peut-on reprocher quoi que ce soit au ministre qui a diligenté l’enquête ? Certes, le rapport est rédigé par de hauts fonctionnaires, et pas par les amis de Louis Boyard, le recalé de Villeneuve-Saint-Georges, ou de Sébastien Delogu, récemment condamné pour violences envers des enseignants à Marseille, et partisan d’affecter la vente de drogues légalisées aux narco-trafiquants. Deux grandes consciences de notre démocratie chancelante, comme on voit. Faut-il les affecter à une contre-expertise, puisque leur parti réclame une enquête parlementaire ?
Fin de citation
Rends-toi, Jean-Paul !
Tu es cerné, isolé et profilé ! Toute résistance est INUTILE !
Je te donne dix (10) minutes, pas une de plus, pour sortir désarmé de ton trou à rats journalistiques. Passé ce délai, tu finiras enfumé par mes grenades lacrymogènes. Un homme averti en vaut deux.
A bon entendeur, salut, Jean-Paul !

Version initiale du commentaire le 22 février 2025.
Tout est bien qui finit bien.
Jean-Paul a entendu la voix de la raison. Dans un prochain livre, vous saurez pourquoi et comment JP Brighelli est devenu président du jury de la Foire aux ânes de Gonfaron (Var 83590), sous le double parrainage du ministre de l'Air et du ministre de l'Agriculture.
Toute cette histoire mirifique débute à la célèbre foire aux livres de Roquefort-la-Bédoule où JP Brighelli dédicace Soleil noir, son roman historique, à Angélique, marquise de la Tour Fondue.
- Bonjour, Monsieur Brighelli ! Je suis Angélique, marquise de la Tour Fondue. Ah ! Ah ! Comme je suis heureuse de vous rencontrer !
- Tout le plaisir est pour moi, madame la marquise.
- Vous ne me connaissez pas encore, mais ON m'a beaucoup parlé de vous. J'apprécie vraiment ce que vous écrivez, spécialement L'Histoire amoureuse des Gaules, qui est un de mes livres de chevet. J'en lis quelques pages et alors ... Adieu, tristesse !
- Je suis vraiment désolé de vous décevoir, mais L'Histoire amoureuse des Gaules a été rédigée par Roger de Bussy-Rabutin au Grand Siècle, pour réconforter sa maîtresse malade, et non par votre serviteur.
- Comme vous avez raison, Monsieur Brighelli ! Vous pardonnerez mon erreur, je l'espère. Je suis une pauvre veuve chargée de soucis, de procès et de deux orphelines, ce qui me déboussole. Ceci explique cela ! Au fait, comment dois-je vous appeler ? Maître ou Jean-Paul ?
- Les deux, madame la marquise, les deux ! Appelez moi Maître Jean-Paul en toute simplicité. Pas de chichis entre nous !
- Enfin une bonne nouvelle ! Vous n'êtes donc pas un Maître Jacques, valet dans toutes les affaires, et maître dans aucune. Comme disent ces fumiers de Rosbifs : Jack of all trades, master of NONE !
- Je fais ce que je peux, et non ce que je veux, avec ma bite et mon couteau Opinel N°12 de petit agrégé !
- Vous me parlerez de vos deux beaux outils plus tard, de 5 à 7. Comme il est maintenant midi, je vous invite à venir déguster avec moi une bonne choucroute sur le port de Cassis, qui est à une portée de canon de Roquefort.
- Une choucroute ? A Cassis ? Ce port de la mer Méditerranée, et qui entend bien le rester. Comme c'est bizarre !
- Enfin, Maitre Jean-Paul ! Une choucroute de la mer, bien sûr, avec moult poissons, comme bar de ligne, lieu noir, rouget grondin, haddock, et, bien sûr, une petite tranche de gros congre.
- Bigre, du congre ! Dans ces conditions, vos désirs sont des ordres, il me semble, madame la marquise ! Et même de bien innocentes tentations. Mais quelle voiture allons-nous utiliser pour descendre à Cassis ? La route de Cassis n'est pas droite, et sa pente est rude.
- Comme vous avez raison, Maître Jean-Paul ! Une fois encore, Que proposez-vous ?
- Je vous propose d'emprunter mon carrosse, madame la marquise.
- Quel est votre carrosse, Maître Jean-Paul ?
- C'est un carrosse de rencontre, prêté par mon éditeur, ce vampire de Roch de Saint Affrique, qui se nourrit de mon sang, de ma sueur, et de mes larmes.
- Et plus précisément, Maître Jean-Paul ? Marque, type et modèle ?
- C'est juste un carrosse rouge de chez Ferrari, de modèle Testarossa, avec très peu de kilomètres au compteur. En effet, Roch de Saint-Affrique est un petit rouleur, comme un petit, très petit joueur. Ce feignant hors-classe m'a demandé de roder le moteur avec 12 cylindres à plat de sa chignole italienne.
- J'espère au moins que vous êtes bien rémunéré pour roder cette mécanique transalpine.
- Que nenni, chère marquise ! Détrompez-vous ! Saint Affrique est un grigou, une sangsue, un radin, un Oncle Picsou, en un mot : un avare. Il ne me paye pas. Jamais !
- Ce beau carrosse doit consommer beaucoup d'énergie fossile. Qu'en pensent les écologistes et votre banquier, Maître Jean-Paul ?
- Les écologistes, je ne leur pisse même pas dessus. Ce serait leur faire trop d'honneur. Je leur chie dessus. Tout simplement ! Quant à mon banquier, j'ai extorqué sous très fortes contraintes à Saint-Affrique une carte Total-Energies pour faire le plein de carburant de la Ferrari. Abracadabra !?!?! Et mon banquier n'y voit que du feu ! Envolée aussi, la commission indue prélevée par les cartes bancaires.

Ferrari Testarossa rouge
Après bien des événements, la marquise et Maitre Jean-Paul ont fini leur déjeuner à Cassis. Après la poire et le fromage, Angélique de la Tour Fondue décide d'abattre ses cartes.
- Comme je vous l'ai expliqué, je suis veuve, et chargée de deux orphelines. Le problème de l’aînée est résolu. J'ai marié Mandarine, avec un mandarin de la social-démocratie. L'affreux Jojo est un riche et parfait crétin qui grenouille, magouille et surtout cafouille dans les services très, très spéciaux de la ripoublique. Ce fut un très beau mariage. D'ailleurs, les photos du mariage furent diffusées dans Paris-Match, Gala, Madame Gorafi, Point de vue-Images immondes, Vanity Fair, La lettre Z, comme Zéro, de Pierre Nora, et même la Gazette du Péloponnèse.
- J'en déduis, par raisonnement logique, que le problème de la cadette reste non résolu. J'en mettrais mes couilles sur le billot. Comment se nomme la cadette ?
- Héloïse, et j'ai pensé à vous pour faire son Pygmalion.
- Oups ! Vous poussez le bouchon trop loin pour moi. J'ai l'impression subjective, forcément subjective, que le cochonnet est hors-jeu, et je ne jouerai pas mes deux boules de pétanque, sans l'avis d'un arbitre. Au fait, quel âge a Héloïse ?
- 17 ans et 350 jours, si mes calculs sont exacts, Maître Jean-Paul.
- Dans ces conditions, il me semble nécessaire de prendre une quinzaine de jours de reflexion avant que vous me présentiez à votre fille cadette, chère marquise.
- Maître Jean-Paul, vous me décevez ! J'attendais de votre part un Oui franc et massif à mon projet. Au lieu de cela, vous bottez en touche.
- Rassurez vous, madame la marquise ! Tout va s'arranger à la fin. J'ai déjà une roue de secours pour vous, si ma réponse est négative.
- Et laquelle, s'il vous plait ?
- Vous prendrez alors pour Pygmalion d’Héloïse Jean d'Odo, le vieil académicien, chroniqueur et belle tête de gondole du Gorafi.
- Jean d'Odo, alias le Grand Soporifique, cet ancien bureaucrate obscur de l'unesco, ce bouffon grotesque du Rastignac de la Nièvre, ce queutard beau et con, en même temps ?
- Tout est relatif, comme disait le Lorrain Henri Poincaré, belle marquise. Mieux vaut pour Héloïse Jean d'Odo qu'André Conte-Spontex, le filozof éponge et nihiliste, connu à Paris sous le surnom de Sleepy le grand gourou. C'est le chef très peu charismatique de la secte innombrable des Akoibonistes.
- Maître Jean-Paul, en attendant votre décision, auriez-vous une bibliothèque idéale pour ma petite Héloîse ?
- Ah malheur ! Santa Madonna ! Ne me parlez pas de bibliothèque, s'il vous plait ! C'est ma phobie et ma hantise.
- Comment est-ce possible ? Cela me semble paradoxal pour un homme de Lettres comme vous !
- La résolution du paradoxe est simple, ma chère marquise : Casanova et Charles de Gaulle sont morts tous les deux dans des bibliothèques. Tous les joueurs de Cluedo ® savent que le colonel Moutarde a été assassiné dans la bibliothèque avec un chandelier, un poignard, et un tuyau crevé en plomb. Ce sont des pièces maudites. D'ailleurs, Montaigne vivait, ou plutôt végétait, dans une bibliothèque, ce qui convenait parfaitement au tempérament de cette endive, petit maître à penser de tous ces bobos que je vomis.
- Excusez-moi, Maitre Jean-Paul. Je ne savais pas que vous souffriez de cette phobie. Comment s’appelle la phobie des bibliothèques ?
- Belle marquise, je l'ignore totalement. De plus, pour tout vous avouer, je m'en moque. Comme je me moque bien des charlatans et pythonisses de la psychanalyse, freudienne, jungienne ou lacanienne, peu m'importe !
- Dois-je en conclure que vous nourrissez de l'animosité envers les psychothérapeutes, Maitre Jean-Paul ?
- P'tet ben que oui, p'tet ben que non, madame la marquise.
- Ouh la la ! Un Corse me fait une réponse de Normand. Je suis désorientée. Dans quelle province suis-je donc ?
- La réponse est élémentaire, ma chère marquise. Nous sommes à Cassis, et donc en Provence.
- Comme vous avez raison, Maître Jean-Paul ! Une fois encore. Mais vous n'avez pas répondu à ma question sur les psychothérapeutes.
- Je vous répondrai que mon opinion sur les psychothérapeutes se fonde sur l’étrange cas du Docteur Schniztler et Mister Freud à Vienne en Autriche. Mais vous aurez le fin mot de l'histoire dans mon prochain ouvrage, les Nuits d'un Top-Modèle, avec une préface inédite de Monica Bellucci.
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C'est tout, les amis.
Dernière mise à jour le 5 août 2025

https://www.babelio.com/livres/Brighelli-Les-nuits-de-Topkapi/1824606
Post-scriptum
Commentaire d'un lecteur adressé à J-P Brighelli, et posté sur son blog Cris et meuglements.
Mon pauvre, très pauvre Jean-Paul,
Je te surveille depuis longtemps avec mon sonar panoramique. Je constate que tu essaies de vider l'océan avec une petite cuillère.
Permets-moi de douter très fortement de la réussite de ton grand projet.
Meuh, meuh, meuh ! Hi-han, hi-han, hi-han ! Meuh, meuh, meuh !
Je tiens à rappeler que Conan le barbare est une célèbre contrepèterie qui donne Connard le barbant, comme Manu Alacoque, le fameux et fumeux filozof Picard, originaire d'Amiens, et spécialiste de Machiavel, en théorie, mais non en pratique.
Reste à l'écoute, d'autres nouvelles viendront bientôt. Avec un roman historique, intitulé Blaise Pascal Code, qui enfoncera et ridiculisera l'escroc Yankee Dan Brown
Lieutenant de vaisseau Nemo.
Commandant en second du SNA Achéron.
