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Shoguns utilisant le 57e Ronin
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Sylvia m'a sucer
Un fabuleux roman de Jean-Marie Trouyard de l'Académie Française.
272 pages pour seulement 18.30 euros en version brochée chez l'éditeur Le Mercure Galant, frais de port inclus, en France métropolitaine et dans le confetti de Monaco.
Affaire compliquée et scabreuse à Chisinau, capitale de la Moldavie.
A cause de Sylvia, une professeur de langues Moldave, le narrateur J5M se retrouve embourbé dans un club privé et paradoxal de Chisinau : le Moulin Fourneau, propriété d'un truand Lorrain, Nicolas Rambourg. un richissime et hyper-dangereux oligarque, impliqué jusqu'au cou dans l'industrie métallurgique locale.
Ensuite, les péripéties s'enchainent à un train d'enfer, comme dans un mauvais roman de Minime Gotham.
Au tout début de cette histoire, J5M, le narrateur, ou Jean-Marie moi-même, Maître des Mots a rendez-vous avec Madame Claude.
J5M ne va pas discuter d'histoires de fesses avec Madame Claude, mais d'histoires de fric. En effet, Madame Claude est sa conseillère de clientèle au Crédit d'Alsace-Lorraine, travaillant à l'agence de Saint Germain des Prés de Paris.
Madame Claude tient un langage de vérité à J5M :
- Vous avez un découvert de 100.000 fifrelins sur votre compte courant. Que comptez-vous faire ? La sagesse populaire dit que plaie d'argent n'est pas mortelle. Mais dans votre cas, la plaie est en train de s'infecter. Je vais être obligée de la désinfecter, voire de la cautériser au fer rouge si les choses tournent mal. La route est droite, mais la pente de sortie du découvert est rude, comme disait Jean-Pierre Bonarien, notre regretté PDG, disparu trop tôt dans un stupide accident de parachutisme en Suisse. Son beau parachute doré n'a pas voulu s'ouvrir. Pas de chance ! Nous sommes vraiment peu de choses, mon pauvre, très pauvre Monsieur.
J5M ne se laisse pas démonter par la banquière.
- Rassurez-vous, Madame Claude ! Tout va s'arranger. Je ne vais pas tarder à rebondir. Vous devez juste faire preuve d'un peu de patience. Les planètes vont très bientôt s'aligner, dans mon ciel astral.
Saturne, la planète du plomb (Pb) et la Lune, symbole de l'argent (Ag), vont se rencontrer dans une conjonction très favorable à mes opérations. Je pourrai alors transmuter le plomb en bel et bon argent dans mon laboratoire de physico-chimiste. En effet, je suis l'unique héritier de ma cousine Bette, riche à millions. La santé de ma pauvre cousine riche est plus que chancellante. A force de se faire défoncer par des queutards malsains dans des camping-cars, cette cinglée incurable est maintenant bien plombée. Ses jours, et surtout ses nuits, sont maintenant comptés. Le décompte des nuits restantes de cette déglinguée est largement inférieur à 1.001, d'au moins un ordre de magnitude. Et TOUS les Diafoirus de France et de Navarre n'y pourront RIEN changer, Dieu m'est témoin que cette détraquée sexuelle en a consulté des légions, aussi nombreuses que les armées du Démon. Aussi, ayez confiance en ma bonne étoile !
Mais la banquière lui répond du tac au tac.
- Votre argument n'a aucune valeur juridique. Vous n'avez pas de part réservataire dans l'héritage de votre cousine Bette. Elle peut tout léguer à la fondation Aurore et Helmut Berger pour les chiennes perdues sans collier et vous ne verrez pas un seul fifrelin atterrir sur votre compte en banque. Rien ! Nichts ! Nada ! Peanuts ! Nitchevo !
- Ne vous inquiétez pas, Madame Claude ! Vous allez pouvoir bientôt respirer. J'ai plus d'une corde à mon arc ripoublicain. Je n'ai pas la peur du lendemain qui verra la publication prochaine de mon travail actuel. Je prépare un nouveau roman sur Rocco le Magnifique, un aventurier qui voyage autour de sa chambre et se bat contre son éditeur, l'abject Sauron, une ordure de marchand du temple de la Littérature. J'ai déjà fait 90% du travail de romancier, puisque j'ai trouvé le titre de choc pour mon prochain livre d'espionnite aiguë : Sucer n'est pas tuer. Mon histoire s'inspirera largement de la vie d'un célèbre franc-maçon, le président de la IIIe ripoublique Française, Felix Faure. Comme nom d'auteur, j'ai aussi prévu d'utiliser le pseudonyme de Johann Le Cube, pour enfoncer ce vilain Rosbif dépressif de John Le Carré par la puissance largement supérieure de mon narratif.
- Vous m'avez déjà raconté le boniment concernant votre prochaine création six fois en six mois. Vous radotez, mon pauvre Monsieur ! Je suis comme sœur Anne Pijot, et je ne vois rien venir comme preuve tangible de tout votre baratin, ni espèces sonnantes et trébuchantes, ni anneau de Sauron, ni bague de Chaumet ou de Mellerio. Je ne vois que votre compte qui rougeoie, et votre grand nez de petit Pinocchio, mais il ne poudroie pas, Dieu merci ! C'est tout, cher et pauvre Monsieur. Mais j'avais aussi noté que l'éditeur s'appelait Smirnoff, dans les versions précédentes de votre baratin.
- Il faut que TOUS les noms changent pour que RIEN ne change dans mon roman de Rocco le vieux Guépard. Je dois adapter mon intrigue aux goûts du jour. C'est le B-A-BA du commerce et de l'économie, chère madame. Peu importe le Nom du Malin ! Sauron ou Smirnoff ! Bronstein ou Trotsky ! Voland ou Warhol ! Satan ou Belzebuth ! Mephisto ou Féministo ! Le Malin doit être liquidé, et il le sera ! Je vous en donne ma parole, ici et maintenant !
Après cette entrevue houleuse, J5M regagne son bureau de la rue de Miromesnil dans le 8e arrondissement de Paris.
Il lit le courrier du jour que lui apporte Amanda Zauber, sa jeune et dynamique assistante, une Lorraine originaire de la ville fortifiée de Bitche en Moselle.
Coup de chance incroyable ! La faculté des Lettres modernes de Chisinau lui offre une conférence rémunérée à hauteur de 314.159 dollars US, montant consigné sur un compte à numéro à Vaduz au Liechtenstein. Mais le sujet de la conférence est imposé : Œuvres parallèles du marquis de Sade et de Bram Stocker. Le courrier est signé par une certaine Sylvia Embobinesco, professeur de littérature comparée à l'université de Chisinau, Moldavie.
Enfin une bonne nouvelle, cette conférence ! Voilà du bon beurre dans mes épinards. Par ici, la bonne soupe littéraire ! A nous les petites Moldaves ! Pour le marquis de Sade, aucun problème. No problemo ! Comme il est dit en langage Tex-Mex dans les films du Terminator. Ce vieux vicieux impuissant de Sollers m'a déjà bien assez bassiné sur le sujet de ce satanique marquis. Mais des zones d'ombre subsistent. C'est où ça, Chisinau ? C'est qui ça, Bram Stocker ? Kézako ? Was ist das ? Ouate ze fuck ? Je vais demander à Amanda de faire des recherches.
La suite : très bientôt ....
Notice légale : Toute ressemblance avec des personnes existantes, ou ayant existé, ne peut que résulter d’un pur effet du plus grand des hasards.

Sylvia Embobinesco, mi-ange, mi-bête comme ses pieds.